Hier mardi 12 septembre 2023, une maman, Inès, Belge native du Mali, venait comme tous les jours récupérer son enfant autiste à l’école spécialisée et le ramenait en train via la gare de Brugelette. La famille habite la région bruxelloise, donc les allers-retours via la SNCB sont quotidiens.
Le train de 15h50 (N°981) pour Ath est arrivé avec un retard de 30 mn, soit à 16h20 au quai N°2, et Inès et son fils patientaient sur le quai N°1 (car la famille aurait dû prendre celui de 16h09 qui devait être au quai N°1 – voir la capture d’écran ci-dessous). Bref Inès et son fils ont traversé pour embarquer. (La gare de Brugelette est ainsi conçue que le passage piéton traverse les voies, il n’y a actuellement pas de passage souterrain).
Inès et son fils arrivés devant le train, alors que les passagers embarquaient, le contrôleur (un homme assez jeune, de corpulence forte et les cheveux roux) leur aurait interdit l’accès au train sous prétexte qu’ils ont traversé alors que les barrières étaient abaissées. Il se serait mis carrément en travers pour barrer l’accès du train à la maman et son fils. Cependant, la traversée était effectuée, la maman et l’enfant n’avaient plus qu’à monter dans le train.
Rappel logique, suite à des commentaires aberrants sur X (ex-Twitter) : les quais sont TOUJOURS à l’intérieur des barrières, donc la famille n’est JAMAIS passée sous les barrières. Nous précisons aussi qu’en l’occurence, les barrières étaient fermées car le train venait d’arriver et devait repartir une fois les passagers embarqués, ce qu’il était en train de faire avec cette famille au milieu des passagers, sauf que la barrière… du contrôleur était là.
Lorsque la maman a insisté pour monter dans le train, le contrôleur aurait répondu « Quand je dis non, c’est non ! vous ne rentrez pas ! » Il a fermé la porte. Du coup, Inès et son fils ont attendu une heure un autre train. Nous vous laissons imaginer ce que cela représente pour un enfant autiste, entre les imprévus, la fatigue, la peur, le stress…
Dans ce genre d’affaires, sans preuve, c’est parole contre parole, et il sera difficile, voire impossible de rendre justice à Inès et son enfant autiste et d’empêcher, à l’avenir, que ce genre de comportement se tienne. Mais il y avait des personnes qui ont assisté à la scène. Elles peuvent témoigner de ce qui s’est passé. À cette fin, elles peuvent joindre Autisme Belgique à ces coordonnées :
Isabelle Resplendino
Mail : info@autisme-belgique.be
Fixe : 065/78 31 01 – GSM : 0473/52 07 92