Sur une ardoise, des objets en plastique : une maison, dessous les lettres formant le mot "autisme" et encore dessus des silhouettes d'une famille : la maman et le papa encadrant 2 enfats et les tenant par la main

Nous avions évoqué ici même la fermeture de l’établissement de soins Corto. Nous rappelons que nous ne nous étions pas prononcés sur le fond de la fermeture, étant donné que nous ne disposions pas des audits de l’AVIQ et que la fermeture avait été avalisée à la fois par la branche handicap et la branche santé de l’AVIQ où siègent les associations représentatives.

Notre démarche était plutôt de soutenir moralement les parents en détresse, qui nous ont contacté quotidiennement plusieurs fois par différents canaux.

Depuis, nous avons constaté que le médiateur n’avait pas été saisi ou bien n’était pas intervenu pour demander d’arrêter le processus, ce qui prouve que ce dernier respectait bien les procédures.

De source sûre, nous avons pu apprendre que :
  • Le dispositif remplaçant le Corto n’aurait pas ses locaux dans l’hôpital psychiatrique même, mais les locaux d’une école seraient dédiés au nouveau centre de revalidation ;
  • Les professionnels suffisamment qualifiés du Corto pour travailler dans un centre de revalidation y seront intégrés s’ils en ont la volonté (ainsi les enfants garderont auprès d’eux les intervenants familiers) ;
  • Ce centre appliquera les approches recommandées par le KCE (Centre fédéral d’expertise en soins de santé). Recommandations qui ont apporté de réels progrès en terme de guide aux organismes intervenants ;
  • Les enfants pris au nouveau centre de revalidation verront leur parcours redémarrer pour ne pas être impactés par la date limite de 3 ans selon le temps qu’ils auront passé au Corto ;
  • Et, le plus important : tous les enfants du Corto seront repris (si les parents le veulent).
Nous ne pouvons qu’exhorter les parents à accepter.

Nous rappelons que tous les enfants doivent être pris en charge, si ce n’est pas par la scolarisation, cela doit être par d’autres voies comme le médico-social ou le sanitaire.

Par le passé, et encore récemment, nous avons dû intervenir dans de nombreux dossiers où les enfants n’avaient pas de solution afin d’en trouver et d’éviter le placement de l’enfant hors de sa famille dans une structure d’aide à la jeunesse ordinaire.

Au vu du manque de places, c’est une chance qui s’offre aux enfants et qu’il faut absolument saisir.

Les interventions appliquant les recommandations du KCE offrent une réelle chance de progresser aux enfants, voire pour la plupart, de réintégrer le circuit de scolarisation ordinaire.